11 photos incroyables de la crise des réfugiés
Avec la crise des réfugiés qui continue à dominer les gros titres partout dans le monde, il peut être difficile de voir le sens humanitaire dans les statistiques. Après tout, 65 million — le nombre total de personnes déplacées à l’échelle planétaire — est un chiffre difficile à convertir en souffrances humaines.
Mais la réalité de la vie quotidienne des réfugiés peut nous aider à humaniser les statistiques. Après tout, chacune de ces 65 millions de personnes a vu son monde bouleversé par la violence, la guerre et la persécution — ces personnes ont dû abandonner leurs familles, leurs maisons, leurs carrières, leurs communautés, leurs espoirs et leurs rêves pour simplement chercher refuge.
Pour comprendre leurs difficultés — et l’inlassable dévouement d’organisations telles le International Rescue Committee qui consacre des ressources inestimables pour leur venir en aide — une image vaut vraiment mille mots.
Peter Manyang, un responsable de clinique, fait la tournée d’un centre d’alimentation de l’IRC pour les enfants souffrant de malnutrition grave, qui se trouve à Ganyiel, dans le rétif État d’Unité. Les enfants arrivent souvent ici au seuil de la mort.
Deux jeunes réfugiés afghans marchent au défilé du Festival Dogwood de Charlottesville, en Virginie.
L’infirmier clinicien débutant Ahmed Yusuf, 21 ans, diagnostique une pneumonie à Hassan Adbi, fils de Sada Mohammed. Sada et sa famille sont des déplacés internes à la suite de la pire sécheresse de l’Éthiopie en 50 years et ils ont été déplacés dans un woreda de la zone Shinile, où se trouve ce poste sanitaire soutenu par l’IRC, après avoir perdu près de la totalité de leur bétail dans la sécheresse. Sans autres moyens de subsistance, sa famille survit à l’aide de la distribution de vivres par le gouvernement. Le poste sanitaire a vu une augmentation des cas de pneumonie, de diarrhée et de malaria avec le déplacement accru de personnes dans le woreda et la sécheresse sollicite leurs ressources en les limitant de plus en plus. L’IRC fournit au poste éloigné des médicaments et une formation aux travailleurs de la santé.
Un garçon se lave les mains à un poste de lavage des mains de l’IRC, au camp gouvernemental Malkohi de Yola, au Nigéria, en janvier 2016.
L’IRC aide les gens à gagner un revenu dans le cadre de programmes de rémunération du travail. Les réfugiés vulnérables de la Syrie et du Liban qui visitent les centres de subsistance de l’organisation ont la possibilité de gagner un revenu vital par le biais des programmes de l’IRC. L’IRC paie environ 200 personnes par mois au Liban pour le soutien de projets de collecte de déchets ou d’entretien communautaire, comme la remise en état des routes et des jardins publics ou la peinture des murs. Dans chaque cas, les travailleurs effectuent 10 jours de travail par mois, et ils sont payés 20 $ par jour. Poseur de tuyaux d’égout à Salima, Mont Liban, Hassan est âgé de 30 ans et il est originaire d’un village à l’extérieur de Qamishli, en Syrie, où il était agriculteur. Il a fui le conflit du Liban pour se trouver du travail à Beyrouth, mais il a dû quitter car il avait de la difficulté à joindre les deux bouts. « J’ai quitté Beyrouth parce que le coût du loyer était trop élevé. Le loyer est plus abordable ici, seulement 150 $ au lieu de 450 $. De plus, je partage l’appartement avec deux autres personnes, ce qui réduit le coût à seulement 50 $ par mois. Je trouve du travail ici et là, en faisant un peu de tout, dans les secteurs de l’agriculture ou de la construction. Grâce à l’argent que je gagne ici avec l’IRC, ma vie est plus facile. Je peux envoyer de l’argent à ma famille en Syrie, soit environ 200 $ par mois si possible. La vie est très dure à Qamishli. L’argent que j’envoie est une véritable bouée de sauvetage pour ma famille. Je préfère vivre à Salima qu’à Beyrouth. Je suis bien traité ici. Je n’ai pas l’impression de vivre à l’extérieur de mon pays. Je ne peux avoir de permis de résidence et je me sens plus en sécurité ici. »
Les enfants d’Al Dahle'e reçoivent des produits d’hygiène dans le village d’Al Agaeeb.
Un groupe de femmes aide les réfugiés nouvellement arrivés à postuler des emplois à Phoenix, AZ.
Mohamed Bazara, à gauche, sa sœur de 11 ans Alaa et un ami de la famille Bismillah à l’aéroport international Sea-Tac. Emtisal et Ahmed Bazara sont originaires d’Aleppo, en Syrie, et ils ont été réunis avec leurs deux enfants aînés et leur beau-fils plus tôt cette année. Les enfants ne pouvaient entrer au pays après l’ordonnance de l’administration Trump interdisant indéfiniment le séjour aux Syriens. Un juge de Seattle a levé l’interdiction le 3 février, en permettant à Jaidaa et Walid de se réunir avec leurs parents et d’autres membres de la famille à Washington.
David Miliband discute du voyage de Kobane à Lesbos et de ce qui attend cette famille syrienne.
Des femmes bhoutanaises participent le samedi à l’un des groupes de tricot de l’IRC. La plupart de ces femmes ont de la difficulté à lire, mais elles n’ont aucun problème à apprendre de nouveaux patrons et de nouvelles techniques l’une de l’autre, et elles ont même enseigné le tricot à des non népalophones. L’IRC a commencé à offrir des ateliers de santé et bien-être, à élargir les ressources à l’aide de nouveaux partenariats communautaires et à coordonner des groupes de soutien continu, dont un cercle de tricot pour femmes âgées et handicapées.
Des participants au projet Vision Not Victim, à Manfraq, en Jordanie.
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Photos courtoisie de l’International Rescue Committee (IRC).